Hatari ! 1962

Note : 10 /10 (1 vote)

Pays : États-Unis (2H37) Couleurs
Réalisateur : Howard Hawks
Acteurs : John Wayne, Hardy Krüger, Elsa Martinelli, Red Buttons, Gérard Blain, Bruce Cabot, Michèle Girardon, Valentin de Vargas, Eduard Franz, Jon Chevron, Sam Harris, Cathy Lewis, Emmett Smith, Jack Williams, Queenie Leonard
Producteur : Howard Hawks, Paul Helmick
Scénaristes : Leigh Brackett, Harry Kurnitz
Directeur de la photographie : Russell Harlan
Composition musicale : Henry Mancini
Montage : Stuart Gilmore
Décors : Carl Anderson, Hal Pereira, Claude E. Carpenter, Sam Comer
Studio :
4 DVD / Blu-Ray disponibles

Résumé : En Tanzanie, la vie d'un groupe hétéroclite mais soudé de chasseurs d'animaux pour les zoos. A leur tête, Sean Mercer, un personnage bourru dont va bientôt s'éprendre Dallas. Cette raivssante photographe vient d'arriver dans la réserve. Peu habituée à la vie sauvage, elle va vivre une succession de situations inédites pour elle...
Lieu de tournage : Serengeti National Park, Tanganjika National Park, Arusha National Park, Mont Meru, Ngorongoro, Arusha, Naberara, Manyara, Tanzanie, Paramount Studios, Hollywood, Los Angeles, Californie

Informations complémentaires : Sortie États-Unis : 19/06/1962 - Sortie France : 12/12/1962.

Tournage : 28/11/1960 - 24/05/1961.


Nominations :

- Cahiers du Cinéma 1962 : nomination pour le Top 10 (3ème place),

- Academy Awards 1963 : nomination pour l'Oscar de la meilleure photo (couleur),

- Laurel Awards 1963 : nomination pour le prix du meileur film d'action.


"Hatari" signifie "Danger" en swahili (langue bantoue, originaire de Tanzanie).

Le film a été tourné en fait au Tanganyika. La Tanzanie a été créée le 26/04/1964, par la fusion du Tanganyika et le Zanzibar.


En 1960, Clark Gable avait accepté de jouer dans le film avec John Wayne, à condition que son nom apparaisse en premier sur le générique d'ouverture, que son cachet soit d'un million de dollars, plus dix pour cent des recettes. Paramount, qui ne voulait pas augmenter le budget pour financer Gable, a donc fait modifier le script pour faire des économies. Mais Gable est décédé douze jours avant le début du tournage de ce qui aurait dû être son dernier film avant son retrait du cinéma.


Selon le réalisateur Howard Hawks, toutes les scènes de captures d'animaux ont été réalisées par les acteurs eux-mêmes, aucun cascadeurs ou dresseurs ne les ont remplacé à l'écran. Le rhinocéros s'est vraiment échappé et les acteurs ont réellement dû le recapturer, Hawks ayant inclus la séquence dans le montage final pour son réalisme.

Dans la plupart de ces scènes, les dialogues de John Wayne ont été doublés, à cause des jutons que proférait l'acteur alors qu'il luttait avec les animaux.

Beaucoup de ces scènes seraient désormais interdites dans une fiction.

Durant le tournage, John Wayne dut abattre un éléphant qui les chargeait. Bien que filmée, cette scène ne fut pas retenue au montage final afin de ne pas choquer.


Congo, le bébé éléphant du film, est décédé en novembre 2000 au zoo de Dubbo (Nouvelle-Galles du Sud en Australie). Il était le seul éléphant mâle en captivité en Australie à l'époque.


Hardy Krüger a été tellement impressionné par la beauté du terrain qu'il a acheté l'un des lieux de tournage, la ferme Momella Farm, où il s'est fait construire une maison et aussi un petit hôtel type bungalow pour touristes. La chasse était interdite sur la propriété. Malgré les aléas socio-politiques de la région dans le passé, l'hôteln devenu "Hatari Lodge" est toujours en activité.


L'actrice française Michèle Girardon ne parlait pas anglais lorsqu'elle a été choisie pour le rôle. Elle a appris les bases de la langue sur le plateau de tournage.


Les scènes où apparaissait l'actrice Queenie Leonard dans le rôle d'une infirmière ont été coupées au montage.


Howard Hawks s'est inspiré entre autres des travaux de la photographe Ylla (de son vrai nom Camilla Koffler), considérée comme la plus grande photographe animalière, décédée prématurément dans un accident à l'âge de 43 ans le 30/03/1955. C'est pourquoi il a créé le personnage de Dallas.



C'est le film le plus rentable de Paramount en 1962. Il est huitième au box-office américain de cette année-là.

Gros succès en France aussi, avec 3 235 164 entrées dont 973 202 à Paris, septième au box-office français de 1962.


Format : 1.85 : 1
Technicolor
Mono (Westrex Recording System)

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Les critiques

Hatari ! (Hatari) - 1962 - Howard Hawks

Posté par Invite le 8/09/2009
Ce film contient quelques scènes de captures d'animaux pour des jardins zoologiques qui sont fort bien filmées et qui forment la base du film. L'action dramatique comme romances, intrigues, jalousies en devient secondaire, sauf pour la fin où les bébés éléphants soignent pour un croisement entre le thème animalier et le thème dramatique avec une grande réussite. Howard Hawks une fois de démontre qu'i est capable de fournir une bonne analyse sur des hommes sous pression (capture des animaux, jalousies) et sur les realtions entre les deux sexes. Notons la touche très humoristique de Red Buttons, qui invente une fusée (digne d'une invention de Gaston Lagaffe) et un système pour capturer un grand nombre de singes simultanément. N'oublions non plus pas la musique excellente composée par Henry Mancini, qui fut un grand succès à l'époque.

Mise-en-scène : 9/10
Acteurs : 9/10
Histoire / Scénario : 9/10
Réflexion sur la condition humaine : 9/10
Spectacle offert : 10/10
Note générale : 9.2 /10







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