Genre complémentaire : Policier Résumé : Un soir, une femme habitant une tour à Paris reçoit l'appel d'un homme qui menace de lui rendre visite. Un peu plus tard on sonne à sa porte. Terrorisée, elle fait un malaise et se tue en tombant par la fenêtre. Le commissaire Letellier est chargé de l'enquête. Mais le policier est davantage préoccupé par Marcucci, un truand qu'il cherche à arrêter depuis deux ans suite à un braquage. Letellier est rapidement contacté par un certain Minos : l'homme lui annonce être responsable de la mort de la victime de la tour, et vouloir supprimer les femmes à la vie sexuelle dépravée… Lieu de tournage : Asnières-sur-Seine, Courbevoie, Clamart, Studios de Billancourt, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine, Paris
Informations complémentaires : Sortie France : 09/04/1975.
Tournage : novembre - décembre 1974.
Sélectionné au Cinérail - Festival International Train, Métro & Cinéma 2006.
La plupart des scènes extérieures ont été tournées à Paris, quelques scènes en proche banlieue, à Courbevoie et à Clamart (Hauts-de-Seine). La poursuite sur les toits aura nécessité la reconstruction de 400 m² de toiture en zinc au-dessus des Galeries Lafayette.
Entièrement conçue par René Chateau, le publiciste personnel de Jean-Paul Belmondo, l'affiche du film n'est pas sans rappeler celle de Bullitt avec Steve McQueen. C'est sur ce poster de Peur sur la ville qu'apparaît pour la première fois le nom de Belmondo en grosses lettres capitales, typographie qui sera reprise pour le matériel promotionnel de bon nombre de ses films.
Durant le tournage, Jean-Paul Belmondo s'est blessé à deux reprises : il a la main déchirée lors de sa suspension à une gouttière, et sera sujet à quelques coupures lors de sa chute à travers une verrière.
Pour la scène finale de l'hélicoptère, l'équipe du film dut composer avec le vent et la préfecture de police de Paris qui exigeait que la tour dans laquelle devait pénétrer par les airs Jean-Paul Belmondo soit vide au moment du tournage. Certains plans de cette séquence ont été filmés façon caméra subjective par l'acteur lui-même.
Il a fallu trois semaines de tournage, entre minuit et 5 heures du matin, lorsque les souterrains sont fermés au public, pour tourner la scène du métro. Durant la cascade effectuée par Jean-Paul Belmondo, la rame roule à 60 km à l'heure, mais pour donner l'impression d'une plus grande vitesse Henri Verneuil a travaillé sur la bande-son.
Lors de la scène finale, on peut voir des gendarmes effectuer une descente en rappel depuis l'hélicoptère que venait d'utiliser Belmondo. Il s'agit de vrais gendarmes jouant leurs propres rôles, et présentant ainsi au public une petite unité créée deux ans plus tôt : le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN).
Le film a inspiré La Cité de la peur en 1994 au trio comique Les Nuls. Ce dernier contient plusieurs références implicites au film d'Henri Verneuil.
Le film est sorti en France le 09/04/1975, le jour même de l’anniversaire de Jean-Paul Belmondo, qui fêtait ses 42 ans, dans une combinaison de départ de 120 salles, dont 27 à Paris. La promotion du film a coûté 1,2 million de francs de l'époque.
Le film reste deux mois en tête du box-office français.
Le film cumule 3 948 726 entrées, dont 1 161 479 à Paris, ce qui le place second au box-office français de 1975.
Peur sur la ville / Il Poliziotto della brigata criminale, , 1975, Jean-Paul Belmondo, Charles Denner, Adalberto Maria Merli, Lea Massari, Jean-François Balmer, Roland Dubillard, Henri-Jacques Huet, Jean Martin, Catherine Morin, Rosy Varte, Giovanni Cianfriglia, Henry Djanik, Jean-Louis Fortuit, Gilberte Géniat, Philippe Brigaud, Roger Riffard, Georges Riquier, Jean-Louis Le Goff, Maurice Vallier, Maurice Auzel, Jacques Rispal, Michel Berreur, Albert Delpy, Pierre Douglas, Jacques Mathou, André Valardy, Henri Verneuil, cinéma, cinefaniac, action, aventures, comédie, guerre, noir, comédie musicale, western, critique, base de données, DVD, Peur sur la ville / Il Poliziotto della brigata criminale DVD, DVD, critique, Peur sur la ville / Il Poliziotto della brigata criminale critique, Henri Verneuil critique