Résumé : Les Rebelles Noirs, une quarantaine d’adolescents casqués et bottés, revêtus de blousons de cuir marqués d’une tête de mort, prennent la route sur leurs motos. Ils assistent à une course de motos, envahissent la piste et volent un prix. Ils disparaissent jusqu’à la petite ville voisine qu’ils vont occuper peu à peu jusqu’à la mettre complètement à sac... Lieu de tournage : Hollister, Calabasas, Columbia/Warner Bros. Ranch, Burbank, Conejo Valley, Thousand Oaks, Californie
Informations complémentaires : Sortie États-Unis : 25/12/1953 (Los Angeles) - 30/12/1953 (New York).
Sortie France : 14/04/1954.
Tournage : 12/02 - 17/03/1953.
D'après la nouvelle "The Cyclists' raid" de Frank Rooney, publiée dans le magazine Harper's en janvier 1951.
Le scénario est basé sur cette nouvelle de 1951, elle-même basée sur un incident réel survenu à Hollister, en Californie, en 1947, où environ 4 000 bikers se regrouperont. Mais les évènements réel n'ont pas dégénéré comme dans le film. Beaucoup d'entre eux ont d'ailleurs été invités à revenir à Hollister le week-end du 04/07/1997 pour célébrer le 50ème anniversaire de l'incident initial.
Pour la figuration, le réalisateur Stanley Kramer a embauché de vrais membres de gangs de motards.
La moto Triumph que Marlon Brando conduit dans le film était sa moto personnelle. La marque Triumph, anglaise, bénéficiera de l'image de Brando pour son développement aux États-Unis. Pourtant l'importateur Johnson Motors avait protesté contre le fait que la marque ne soit pas comme d’habitude rendue invisible à l'écran, craignant pour l'image donnée à la marque par le film.
Marlon Brando n'était pas enthousiaste à l'idée de faire le film. Il aurait pris le rôle uniquement par respect pour Stanley Kramer, le producteur du premier film de Brando, C'étaient des hommes (The Men), réalisé par Fred Zinnemann, sorti aux États-Unis le 25/08/1950 et en France le 17/10/1951.
Il a sélectionné lui-même ses tenues, qu'il portait même en dehors du tournage, et a également passé du temps avec les gangs de motards pour s'inspirer de leurs manières et leur discours. La moto de Marlon Brando est une Triumph Thunderbird 650cc.
Au final, Marlon Brando n'a pas été très satisfait du film, estimant que la violence était trop mise en avant. De fait, le film connut des problèmes avec la censure qui exigea de nombreuses coupes.
Lee Marvin était souvent sous l'emprise de l'alcool dans plusieurs de ses scènes, et sa rivalité à l'écran avec Marlon Brando s'est également poursuivie hors caméra. Lee Marvin ne savait pas conduire une moto avant le début du tournage, mais déterminé à ne pas être surpassé par Marlon Brando, il a rapidement appris. Il a même fini par participer à des courses.
Il remplaçait Keenan Wynn initialement prévu, en contrat avec la MGM, laquelle finit par refuser de libérer, estimant que les semaines passées en pré-production sur le film repoussaient trop loin dans le temps le tournage.
Ce film contribua à donner aux motards une image de voyous, image reprise durant les décennies suivantes dans de nombreux films.
Mais il imposa surtout une image iconique de Marlon Brando, dont la photo le montrant assis que sa moto, accoudé sur le guidon, portant un perfecto en cuir et une casquette de travers, fera le tour du Monde et marquera plusieurs générations.
En France, le film a fait 1 048 971 entrées, dont 331 444 à Paris.
Format : 1.37 : 1
N&B
Mono (Western Electric Recording)
The Wild one, L'Équipée sauvage, 1953, Marlon Brando, Mary Murphy, Robert Keith, Lee Marvin, Jay C. Flippen, Peggy Maley, Hugh Sanders, Ray Teal, John Brown, Will Wright, Robert Osterloh, William Vedder, Wally Albright, Chris Alcaide, Don Anderson, Robert Anderson, Robert Bice, Nicky Blair, Norman Budd, Timothy Carey, Fred Carson, Charles Cirillo, Bill Clark, Jim Connell, Bill Coontz, Ted Cooper, Russell Custer, Roy Damron, George Dockstader, John Doucette, Darren Dublin, Johnny Duncan, Larry Duran, Richard Farnsworth, Duke Fishman, Jack Gargan, Sam Gilman, Frank Hagney, Joe Haworth, Pepe Hern, Whitey Hughes, Walt La Rue, Harry Landers, Carey Loftin, Eve March, Patrick Miller, Mort Mills, Alvy Moore, Mary Newton, Kathleen O'Malley, Pat O'Malley, Jerry Paris, Eugene Peterson, K.L. Smith, Angela Stevens, Gil Stratton, Bruno VeSota, Danny Welton, Blackie Whiteford, Laslo Benedek, cinéma, cinefaniac, action, aventures, comédie, guerre, noir, comédie musicale, western, critique, base de données, L'Équipée sauvage DVD, The Wild one DVD, DVD, L'Équipée sauvage critique, The Wild one critique, Laslo Benedek critique
