Dans la gueule du loup (The Mob) 1951


Résumé : Le détective Johnny Damico sort d’une boutique et tombe sur une scène de crime. Un homme vient d’en abattre un autre, et se présente comme un lieutenant de police, affirmant avoir abattu un truand. Mais alors qu’il prétend vouloir prévenir les secours, il prend la fuite. Il semble que l’homme abattu devait témoigner dans une affaire de racket dans le milieu des dockers. L’enquête commence et Damico va s’infiltrer dans ce milieu…
Lieu de tournage : Downtown Los Angeles, Hollywood, Californie

Informations complémentaires : Sortie États-Unis : 14/09/1951 - Sortie France : 05/12/1952.

Tournage : 11/01 - 08/02/1951.


D'après le roman The Waterfront de Ferguson Findley, pseudonyme de Charles Weiser Frey (Duell, Sloan and Pearce, New York, 1951). En France, le roman a été traduit et édité sous le titre Au suivant de ses messieurs pour les Presses de la Cité (collection "Un Mystère" n° 61, 1951), réédité par les Presses de la Cité (collection "Un Mystère", 3ème série, n° 143, 1971).


Format : 1.37 : 1
N&B
Mono (Western Electric Recording)

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Les critiques

Pour les aficionados

Posté par Invite le 19/05/2015


Vu en VOSTFR

Après « Cry Danger », voilà un nouveau Robert Parrish. Et c’est aussi bon. Classique, tous les ingrédients qu’on aime. Exercice de style éternel, toujours le même et toujours nouveau. Les amateurs de « polars noirs » bavent déjà et c’est bien normal. Pourtant, il convient de préciser que si ce film est un excellent polar, le qualificatif « noir » n’est pas approprié si on considère que pour être qualifié ainsi, le scénario aurait dû entraîner le personnage principal dans une dégoulinante infernale et fatale. Ici, il s’agit d’une aventure policière filmée dans un N&B splendide et c’est déjà bien.
On est en terrain connu avec Broderick Crawford (seul acteur un peu connu à l’époque au générique) ; cet acteur est tout à fait crédible dans ce type de rôles positifs de flics qu’il n’a pas suffisamment interprétés à mon goût.
C’est un flic nommé Johnny Damico qui commence par un magnifique ratage d’arrestation sous une pluie aussi fascinante que celle des « Les Pillards de la Route » (une référence). Très bon début : Damico aperçoit un homme qui vient d'en tuer un autre ; il intervient mais le tireur présente un insigne de police ; Damico le laisse partir téléphoner aux secours et il s’occupe de la victime. Grave erreur ! Le tireur s’est évanoui dans la nature. Damico a vaguement vu le visage du tueur. Pour rattraper sa faute, la mission de Damico sera d’infiltrer la pègre locale et de remonter jusqu’au tueur et au donneur d’ordre. Il lui faudra se méfier de tout le monde car, bien entendu, il y a de la corruption dans la police, des faux infiltrés qu’il lui faudra découvrir.
Bien situé dans un environnement social bien présent, le récit bien mené est parsemé de rebondissements et de surprises qui font que le temps passe vite.
Parmi les sinistres, forts et sales « caracters », on retrouve le jeune Ernest Borgnine et les débutants Neville Brand, Richard Kiley et on aperçoit même Charles Bronson (non crédité). Les femmes ne sont pas passives dans cette histoire d’hommes. Jean Alexander et Betty Buehler (étoile filante de l’écran), femmes en marge de l’enquête, se verront entraînées dans l’aventure de façon non négligeable.

Du réalisateur Robert Parrish, est-il juste de dire qu’il n’a jamais été meilleur que dans les polars noirs de ses débuts ? Je le pense.
Les dialogues de William Bowers, quelquefois humoristiques, sont assez savoureux.
A signaler aussi, les décors de Frank Tuttle (pas le réalisateur) et la belle photo en N&B de Joseph Walker ; ces éléments participent toujours de façon importante au bonheur que l’on trouve à être replongé dans ces atmosphères socialement sombres et potentiellement dangereuses.
The Mob – qu’on aurait pu traduire par « La bande » - est donc un très bon, très vif et très solide polar avec ce qu’il faut de technique froide, d’action et de violence jamais complaisante. De la belle ouvrage.
Allez-y ! La gueule du loup est une bonne adresse.
A consulter l'interview de Robert Parrish par Bertrand Tavernier / Amis américains / Editions Institut Lumière / Actes Sud / pages 362 – 363


Mise-en-scène : 9/10
Acteurs : 9/10
Histoire / Scénario : 9/10
Réflexion sur la condition humaine : 9/10
Spectacle offert : 9/10
Note générale : 9 /10







The Mob, Dans la gueule du loup, 1951, Broderick Crawford, Betty Buehler, Richard Kiley, Otto Hulett, Matt Crowley, Neville Brand, Ernest Borgnine, Walter Klavun, Lynn Baggett, Jean Alexander, Clancy Ralph Dumke, John Marley, Jay Adler, Fred Aldrich, Robert Anderson, Charles Bronson, Paul Bryar, Fred Coby, Don De Leo, Frank DeKova, Lawrence Dobkin, Paul Dubov, Robert Foulk, Tom Greenway, Kenneth Harvey, Mary Alan Hokanson, Richard Irving, Jess Kirkpatrick, Ethan Laidlaw, Harry Lauter, Charles Marsh, Sydney Mason, Michael McHale, David McMahon, Don Megowan, Emile Meyer, Art Millan, Peter Prouse, William Pullen, Ric Roman, Peter Virgo, Duke Watson, Carleton Young, Robert Parrish, cinéma, cinefaniac, action, aventures, comédie, guerre, noir, comédie musicale, western, critique, base de données, Dans la gueule du loup DVD, The Mob DVD, DVD, Dans la gueule du loup critique, The Mob critique, Robert Parrish critique

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