Résumé : Hiver 1942, l’armée allemande poursuit son avancée sur le front russe. Un bataillon soviétique est contraint de se replier et ses soldats se dispersent en désordre. Deux d’entre eux entament un long périple dans la forêt… Lieu de tournage : Mosfilm Studios, Moscou, Russie
Informations complémentaires : Sortie URSS : 02/04/1977 - Sortie France : 19/03/1980.
D'après le roman "Сотников" de Vassil Bykaw écrit en 1969, publié pour la première fois dans la revue "Novy Mir" (1970, n ° 5). En 2014, à l'occasion du 90ème anniversaire de l'écrivain, l'histoire a été publiée pour la première fois à Minsk sans censure.
En France, le roman est paru sous le titre "Sotnikov" par Albin Michel dans la collection "Les Grandes traductions - Domaine russe" en 1974 (traduction par Bernadette Du Crest).
Berlinale 1977 : Ours d'Or, prix Interfilm (mention spéciale), prix OCIC et prix FIPRESCI.
Sélections :
- Festival international du film de Toronto 1977,
- Festival international du film de Chicago 1977,
- Paris Film Festival 1977,
- Festival Internacional de Cinema de Santarém 1977 (Portugal),
- Festival international du film de Karlovy Vary 2015 (République Tchèque),
- Mostra de Venise 2018
- Glasgow Film Festival 2020,
- Festival du film du soleil de minuit 2021 (Finlande).
L’Ascension est un film très personnel pour la réalisatrice Larissa Chepitko : malade et enceinte, elle s’interroge sur ce qu’elle laissera derrière elle. Elle se promet de réaliser ce film si elle s’en sort. Coup du sort, L’Ascension sera bel et bien son ultime film, juste avant son décès accidentel en 1979.
La réalisatrice eut maille à partir avec la censure de son pays, et malgré ses efforts, ne put empêcher certaines coupes. Le tournage fut pour elle très éprouvant et elle en sortit complètement épuisée.
Le film a failli être interdit d'ailleurs, les autorités soviétiques y voyant une parabole religieuse et mystique. Ce fut Piotr Macherov, le premier secrétaire du parti communiste de Biélorussie, qui débloqua la situation en soutenant le film, le haut fonctionnaire ayant été lui-même partisan durant la guerre.
Le moment déterminant a été la projection du film devant Macherov, lorsque celui-ci ne put retenir ses larmes.
Le film fit partie des films présentés pour la sélection des films concourant pour l'Oscar 1978 du meilleur film étranger, mais ne fut pas retenu.