Genre complémentaire : Horreur Résumé : En possession d’une boîte à énigmes, le dépravé Frank Cotton amène à lui les Cénobites, créatures de l’au-delà qui le mettent au supplice de souffrances infinies. De retour du royaume des morts, il reprend peu à peu forme humaine grâce à sa maîtresse et belle-sœur, Julia, prête à toutes les abominations par amour pour lui… Lieu de tournage : The Production Village Studio, Cricklewood Lane, Cricklewood, Barnet, Brent, Londres, Angleterre
- Festival international du film de Catalogne - Sitges 1987 : nomination pour le prix du meilleur film,
- Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films 1988 : nominations pour les prix du meilleur film d'horreur, de la meilleure musique et des meilleurs maquillages,
- Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1988 : Prix Section Peur,
- Fantasporto 1988 (Portugal) : Prix de la Critique et nomination pour le prix du meilleur film,
- Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films 2010 : nomination pour le prix de la meilleure collection DVD (édition "Hellraiser Boxed Set").
Autres sélections :
- Panorama du cinéma européen d'Athènes 2012,
- Paris International Fantastic Film Festival 2012,
- London FrightFest Film Festival 2015.
Clive Barker réalise sa propre adaptation de son roman court "The Hellbound heart" (Dark Harvest, Arlington Heights, Illinois, novembre 1986). Cette première publication était dans le troisième volume de "Night Visions", une série d'anthologies de fictions d'horreur publiée de 1984 à 1991 (11 volumes).
En France, le roman prend le titre de "Hellraiser" et est publié aux éditions Bragelonne en décembre 2006 et en format poche aux éditions Gallimard dans la collection "Folio SF" en mars 2013 (traduction de Mélanie Fazi).
Hellraiser sera aussi adapté en bande-dessinée par l'éditeur Epic Comics aux États-Unis. Le premier numéro du comics Hellraiser parait dès 1989 et aura 20 numéros jusqu'en 1992. Clive Barker n'avait qu'un rôle de consultant. Ces comics seront publiés en France par Comics USA (Collection Spécial USA) en trois tomes en 1990-91. Plusieurs numéros spéciaux et séries courtes seront édités aux États-Unis entre 1991 et 1994.
En 2010, Boom! Studios annonce une nouvelle minisérie de comics sur l'univers des films, scénarisé par Clive Barker lui-même. Le premier numéro sort en mars 2011. Il y aura plusieurs séries : d'abord, les 20 numéros de "Hellraiser", suivies par "Hellraiser : The Road Below" et "Hellraiser The Dark Watch", qui met fin à l'histoire. "Hellraiser: Masterpieces" est une réédition des vieilles histoires parues dans les années 1990, tandis que "Hellraiser: Bestiary" est une nouvelle anthologie d'histoires qui ne sont pas interconnectées.
En France, ce sont les éditions French Eyes qui traduisent et éditent le comics. Ils publieront les 3 premiers tomes entre 2012 et 2013, mais avec des moyens limités la maison d'édition peine à sortir le quatrième tome. En 2014, elle lance alors un financement participatif dans le but de boucler le quatrième tome, mais la campagne est un échec et la série est alors mise en attente.
Les personnages des cénobites 'Chatterer' et 'Butterball' avaient à l'origine des répliques, mais le maquillage empêchait les acteurs de s'exprimer correctement. Ces répliques on finalement été données à dire aux personnages de la femme cénobite et plus particulièrement à 'Pinhead', ce qui a grandement contribué à la popularité de ce dernier.
Avant le tournage de ses scènes, il devait passer six heures en salle de maquillage.
À l'origine 'Pinhead' n'était qu'un surnom donné au personnage, celui-ci devant être qualifié de "Priest" ("prêtre") dans les premières versions du scénario. Finalement, dans le film, il devient le "Lead Cenobite". Mais le surnom est resté et fut utilisé dans les suites. Clive Barker n'aimait pas ce surnom, le trouvant indigne, et dans sa série de bandes dessinées Hellraiser de 2011, des personnages se référaient à "Pinhead" comme étant le "Priest".
Clive Barker s'est inspiré pour les créations cénobites de la mode punk, du catholicisme et des visites qu'il a effectué dans les clubs S&M de New York et d'Amsterdam. Pour 'Pinhead' en particulier, Barker s'est inspiré des sculptures fétichistes africaines.
La femme cénobite a été inspirée par la scarification et le piercing corporel que Barker avait vu dans les articles du National Geographic. Le maquillage permait 3 heures à appliquer et était très inconfortable, empêchant l'actrice Grace Kirby de s'asseoir, au point qu'elle refusa de jouer dans la suite.
Un cénobite est un terme caractérisant un moine qui vivait en communauté, un membre d'un ordre religieux communautaire.
Certains effets spéciaux de ce film ont souvent été critiqués. Clive Barker n'avait en fait plus de budget pour cela, et les a bricolé avec un ami durant un week-end. Ils avaient tellement bu d'alcool se faisant qu'il pensait qu'ils étaient assez réussis...
Le concept d'un cube utilisé comme portail vers l'enfer trouve sa base dans une légende urbaine bien connue aux États-Unis sous le nom de "The Devil's Toy Box", bien qu’en réalité la "boîte" ne soit pas un jouet mais plutôt une petite pièce où le sol, le plafond et les murs sont chacun composés d’un miroir géant.
Selon la légende, si vous vous teniez seul dans cette pièce-miroir pendant trop longtemps, le diable se montrerait volontiers et volerait votre âme. Dans la plupart des versions de cette histoire, il le fait en vous écorchant vivant.
Lors d'une soirée de post-production à la fin du tournage, Doug Bradley a été consterné d'être ignoré par les autres membres de l'équipe. Il pensait qu'il s'était plutôt bien entendu avec elle et les acteurs. Ce n'est que plus tard qu'il a réalisé que quasi aucun membre de l'équipe ne l'avait réellement vu sans son maquillage de "Pinhead", et personne ne l'avait en fait reconnu.
Le réalisateur dut procéder à plusieurs coupes pour pouvoir sortir son film aux États-Unis et d'autres encore pour la sortie au Canada où le film fut initialement interdit.
Clive Barker n'avait réalisé que deux courts-métrages avant ce film. Il n'avait qu'un budget limité d'un million de livres sterling. Le film rapporta rien qu'aux États-Unis 14 564 027 $ de recettes. En Grande-Bretagne, le film fit 763 412 livres sterling de recettes.
Film interdit aux moins de 13 ans lors de sa sortie en France, puis interdit aux moins de 12 ans à partir de 1990. Le titre officiel de la sortie française était Le Pacte même si Hellraiser apparaissait sur l'affiche. Le titre est devenu Hellraiser - Le Pacte avec la sortie des suites.
Le film a fait 313 373 entrées dont 82 807 à Paris.
Avec le marché de la vidéo, Hellraiser devint une franchise rentable, et il y a eu 9 suites sorties entre 1988 et 2018.
Le 06/05/2019, le studio Spyglass Entertainment annonce officiellement le redémarrage de la franchise avec un reboot écrit par le scénariste David S. Goyer, pour une sortie prévue en 2022.
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