Cruising - La Chasse (Cruising) 1980

Pays : États-Unis, RFA (1H42) Couleurs
Réalisateur : William Friedkin
Acteurs : Al Pacino, Paul Sorvino, Karen Allen, Richard Cox, Don Scardino, Joe Spinell, Jay Acovone, Randy Jurgensen, Barton Heyman, Gene Davis, Allan Miller, Ed O'Neill, Michael Aronin, James Remar, William Russ, Mike Starr, Steve Inwood, Leo Burmester, Powers Boothe, James Sutorius, Jimmie Ray Weeks, Henry Judd Baker, Larry Silvestri, Burr DeBenning, Ray Vitte, Bob Duggan, Dan Sturkie, Linda Gary, Kirsten Baker, David Daniel, Eric Ryan
Producteur : Burtt Harris, Jerry Weintraub, Mark Johnson, Merv Adelson, Lee Rich
Scénariste : William Friedkin
Directeur de la photographie : James A. Contner
Composition musicale : Jack Nitzsche, Egberto Gismonti
Montage : Bud S. Smith
Décors : Bruce Weintraub, Edward Pisoni, Robert Drumheller
Thème : Tueur en série
Studio :
3 DVD / Blu-Ray disponibles

Genre complémentaire : Policier
Résumé : Plusieurs crimes sont perpétrés à New York sur des homosexuels adeptes de pratiques sado-masochistes. Steve Burns, un jeune policier, est chargé de l’enquête et doit, pour ce faire, infiltrer le milieu gay de Greenwich Village…
Lieu de tournage : Greenwich Village, Manhattan, New York

Informations complémentaires : Sortie États-Unis : 15/02/1980 - Sortie RFA : 25/08/1980.

Sortie France : 24/09/1980 - Reprises : 05/03/2008 - 22/09/2021.


Début tournage : 02/07/1979.


D'après le roman "Cruising" de Gerald Walker (Stein and Day, New York, 1970).

En France, le roman est paru sous le titre "Piège à hommes" en 1980 aux édition Flammarion (Sélect GF).


Nominations :

- The Stinkers Bad Movie Awards 1980 : nomination pour le prix de la musique la plus intrusive,

- Razzie Awards 1981 : nominations pour les prix du pire film, du pire réalisateur et du pire scénariste,

- Satellite Awards 2007 : nomination pour le prix du meilleur DVD classique.



Autres sélections :

- MystFest 1982 (Italie),

- Noir in Festival 1997 (Italie),

- Festival du film de Turin 2003,

- Festival de Cannes 2007,

- Festival international du film d'Athènes 2007,

- Festival international du film de Catalogne - Sitges 2007,

- Festival du film de Munich 2015.


Pendant ses recherches, William Friedkin a fréquenté des membres de la mafia, qui possédaient à l'époque la plupart des bars gays de New York.

L'histoire est est basée sur une série de meurtres d'homosexuels qui ont eu lieu à New York.

En 1977 et 1978, la communauté gay de New York fut terrorisée par une série de meurtres. Six hommes ont été assassinés, mutilés et démembrés, leurs restes enveloppés dans des sacs en plastique noirs et jetés dans la rivière Hudson. Certains des fragments macabres se sont échoués sur la côte du New Jersey, d'autres se sont échoués près du World Trade Center. La police a retrouvé des vêtements récupérés dans un magasin de Greenwich Village, destiné aux homosexuels, et des tatouages ​​​​distincts ont identifié l'une des victimes comme un membre bien connu de la communauté gay. Étant donné que plusieurs des cas impliquaient des personnes non identifiées et qu'il n'y avait pas de cause de décès confirmée, les crimes n'étaient pas officiellement classés comme des homicides, mais répertoriés comme des décès aux circonstances indéterminées. L'une des affaires a été résolue grâce à des preuves recueillies dans une affaire parallèle. Le 14/09/1977, le critique de cinéma Addison Verrill a été battu et poignardé à mort dans son appartement de New York. Accusé du meurtre, Paul Bateson, un technicien en radiologie de 38 ans, a avoué avoir rencontré Verrill dans un bar gay de Greenwich Village. Il a admis avoir écrasé le crâne de sa victime avec une poêle en métal, puis poignardé Verrill au cœur. Condamné pour l'homicide le 05/03/1979, il a été condamné à perpétuité. Alors qu'il était en détention dans l'attente de son procès, Bateson s'est vanté d'avoir tué d'autres hommes "pour le plaisir", en démembrant leurs corps et en laissant tomber les restes ensachés dans la rivière Hudson. Cette affaire a inspiré le roman sur lequel ce film est basé. Les enquêteurs étaient convaincus que Bateson était en fait le tueur en série qu'ils recherchaient, mais le manque de preuves solides a conduit à ce qu'il ne soit pas inculpé.

Il existe une anecdote troublante à propos de la préparation du film. Dans son film L'Exorciste, en 1973, William Friedkin avait filmé une scène nécessitant des simulations d'analyses cérébrales de la jeune fille possédée. Dans cette scène, le radiologue et son assistant, Paul Bateson, y exerçaient leur vrai métier. Alors qu'il écrivait son scénario, Friedkin apprit que Paul Bateson était en attente de son jugement. Le réalisateur décida de rendre visite à Bateson en prison, pensant que ça pourrait l'aider à définir la psychologie de son tueur. William Friedkin a peut-être donc fréquenté le vrai tueur en série de son scénario sans le savoir...


Dans le soucis de s'approcher le plus possible de la réalité de l'ambiance des bars gays dits "leather bars" de New York, les scènes s'y déroulant ont été tournés dans de vrais bars de ce genre, avec des figurants clients de ces bars à qui on avait demandé de s'habiller et de se comporter comme ils le faisaient d'habitude, tout en limitant tout comportement trop ouvertement sexuel pour éviter la classification X au film.

Deux des bars gays notoires présentés dans le film (Mine Shaft et Eagle's Nest) ont interdit William Friedkin d'entrée après la sortie du film.


Karen Allen n'a jamais eu accès à un scénario complet avant de travailler sur ce film. Le réalisateur William Friedkin l'a délibérément gardée dans l'ignorance, car son personnage n'était pas censé être au courant de ce qui arrivait au personnage d'Al Pacino. Au final, beaucoup de ses scènes ont été coupées.


Le premier montage de William Friedkin durait 140 minutes, mais la MPPA exigea plusieurs coupes avant d'accorder finalement au film une classification R (interdiction aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte).

Richard Heffner, alors responsable du comité de classification des films, a déclaré après le premier visionnage du film qu'il "n'y avait pas assez de XXX dans l'alphabet pour noter ce film".


Dès qu'elle eut vent du tournage, la communauté gay, irritée par l'image possiblement négative donnée par le film, a multiplié les protestations contre lui, rendant Al Pacino, qui ne connaissait pas ce milieu très mal à l'aise. Inquiétude qu'il partageait avec son personnage que le réalisateur a exploité. C'est d'ailleurs Richard Gere qui était le premier choix de William Friedkin pour le rôle principal, qui avait accepté avec enthousiasme. Mais Pacino a lu le scénario et a décidé qu'il voulait le rôle, et, en tant que l'un des acteurs les plus acclamés à l'époque, la production a préféré Pacino à Gere, moins populaire (American gigolo n'étant pas encore sorti : les deux films sortiront à deux semaines d’intervalle).

Plusieurs de ces protestations consistaient à faire beaucoup de bruit afin de gâcher le son enregistré en direct lors des scènes d'extérieur, ou de monter sur les toits et pour braquer des lumières avec des réflecteurs sur le plateau pour perturber l'éclairage et distraire l'équipe.


L'agent Randy Jurgensen joue dans le film le rôle du détective principal et a été la véritable inspiration du personnage de Pacino. Ce fut lui qui s'est infiltré dans la communauté gay à k'époque de la traque du vrai tueur.


C'est la première fois que l'autorisation fut donnée à tourner dans une vraie morgue. Le médecin légiste en chef de la ville fut licencié pour avoir donné son accord.


Premier film de l'acteur Ed O'Neill, qui deviendra populaire en père de famille "beauf" dans la série Mariés, deux enfants (Married with children), durant les onze saisons entre 1987 et 1997.


Le film fut interdit en Finlande, en Iran et en Afrique du Sud.

En France, il fut interdit aux moins de 18 ans. Il est interdit aux moins de 16 ans depuis la réévaluation du palier de classification en 1990.


En 2013 lors du Festival du film de Sundance est projeté le docufiction Interior. Leather Bar. produit et coréalisé par James Franco et Travis Mathews, montrant les deux hommes à la recherche des fameuses 40 minutes coupées du film.


Doté d'un budget de 11 millions de dollars, mal reçu, le film ne rapporte que 19 798 718 $ de recettes.

En France, le film fait 674 530 entrées.


Format : 1.85 : 1
Technicolor
Mono

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Les critiques






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